COMMENTAIRE DE SaveNow du 09-09-09
à propos DES HAUTS ET DES BAS DE LUNA TIC :
Effectivement, c'est notre "moi" incertain, celui qui doute de ces capacités, celui qui préfèrent le "paraitre" au véritable "être" qui forment l'ego. Mais l'ego ne se constitue qu'à travers autrui. C'est lorsqu'on pense à comment autrui nous perçoit, autrui penserait ça ou ça ou encore ça (oui ça en fait des ça) de nous, que nait l'égo.
La solution ? J’entends les extrémistes dirent qu’il faudrait liquider autrui...
C'est une belle utopie mais posez ces machettes et rentrez chez vous en paix mes frères...
Oui je sais vous êtes déçus...
Plus sérieusement, je crois que dans le processus d'élévation, le fait d'approfondir la conscience de soi passe par l'occultement d'autrui. Ainsi, on s'aperçoit que c'est NOTRE vie ! C'est à Nous de la construire, à Nous de lui donner la forme souhaiter, à Nous de la VIVRE bons sang !
Certain passe leur temps à faire, défaire, penser ou dépenser (oui je sais, elle était facile) dans le seul but d'être aux normes avec autrui. Ou plutôt aux normes avec l'image qu'une l'élite veut nous donner d'autrui. Comme le dirais Desproges : " L'élite de ce pays permet de faire et défaire les modes, suivant la maxime qui proclame : "Je pense, donc tu suis." "
Ainsi, c'est donc par le processus d'élévation, de conscience de soi plus profonde et métaphysique que nous pouvons dépasser le regard des autres.
Ce regard qui autrefois me définissais, me jugeais, me terrorisais.
Je m'arrête une minute... et je dédie cette minute à m'observer... Sans préjugés... Dans une totale objectivité... Je crois que c'est là le travail le plus dur de l'éveillé. Ce détachement de toutes ces croyances, convictions et opinions passés afin d'acquérir ce concept que beaucoup de journaliste utilise de nos jours à tord... celui d'Objectivité...
J'ai essayé de répondre... ça (oui encore ce "ça") vaut ce que ça vaut :)
ça-lutation ! :)
9 septembre 2009 12:06
RÉPONSE À SAVENOW
Bien d'accord avec toi, SaveNow, oui, c'est à nous et non aux autres de construire notre vie comme nous l'entendons. Sauf qu'au lieu de liquider autrui c'est bien plutôt ce "moi qui doute de ses capacités" et se soucie tellement de l'opinion des autres qu'il nous faut liquider sans tarder! Occulter autrui n'est pas plus possible que d'éliminer l'image dans le miroir sur lequel on se penche.
D'après mes sources, l'égo existe potentiellement chez le nouveau-né et commence à se développer automatiquement autour de deux ou trois ans. Il semble que sa fonction soit nécessaire à la gestion de notre existence au quotidien dans le monde relatif et conventionnel. Le corps et l'esprit se doivent de survivre, ils portent un nom, c'est une convention et c'est là tout ce que l'on peut légitimement accorder comme réalité à l'ego, celle d'un nom conventionnel; car par ailleurs, toute investigation sur sa nature aboutit au constat qu'on ne peut le cerner par l'analyse et qu'il n'est localisable en aucune façon ni dans le corps, ni dans l'esprit, ni dans les deux réunis, ni en dehors d'eux.
Le problème n'est pas l'ego, mais le fait de s'identifier au corps, à l'esprit et au nom qui leur sont assignés et qui constituent la base sur laquelle on désigne l'ego ou la personne. C'est comme si l'on se prenait pour sa valise ou pour son véhicule. Ces constituants sont faits pour nous mener d'une rive à l'autre de l'existence, de la naissance à la mort. On dit "mon corps, mon esprit, mon nom" sans trop se soucier de savoir qui s'attribue ces constituants, ni de justifier la contradiction que représente le fait de se dire leur propriétaire tout en prétendant être la même chose qu'eux. Nous ne sommes pas davantage un ego que nous ne sommes un estomac mais nous avons besoin des deux pour fonctionner. C'est tout. En réalité, il n'y a rien à éliminer sauf l'erreur qui fait que l'on se prend pour ce que l'on n'est pas.
C'est pourquoi je pense que ce tu appelles "le fait d'approfondir la conscience de soi" passe non pas par l'élimination de l'autre mais plutôt par la réalisation que l'autre plus moi ne font pas deux, nous ne sommes ni différents ni séparés ainsi que nous le croyons dur comme fer.
C'est justement cette identité avec autrui qui est réalisée par le chercheur au travers de l'analyse puis dans le silence de la méditation; sans pour autant créer de contradiction avec le fait que chaque être est unique et irremplaçable.
La réalité est paradoxale, n'est-ce pas? Mais elle ne s'est jamais engagée à se plier à nos croyances et à nos préjugés.
L'objectivité dont tu parles avec tant de chaleur n'est pas un gage de vérité, l'Histoire avec un grand H en témoigne, elle n'existe tout simplement pas chez les mortels qui vivent sous le joug des émotions et ne voient le monde qu'au travers du voile qu'elle tissent.
C'est ainsi que le chercheur scientifique, qui ne s'est libéré ni de ses émotions — ses espoirs, ses craintes, ses doutes, sa vanité, sa jalousie etc — ni de la masse de connaissances inachevées qu'il a mémorisée, a beaucoup de mal à voir dans l'objet de son observation autre chose que ce qu'il s'attend à voir en relation avec son savoir et ses hypothèses. Quelle sorte d'expérience va-t-il faire de la réalité, elle qui n'a cure de ses hypothèses? Elle ne lui offre en retour qu'une ombre de la vérité, une approximation, un principe d'incertitude, un reflet de ses doutes et de ses propres projections. C'est pourquoi cette recherche ne peut avoir de fin.
Un géant de la spiritualité Indienne contemporaine, Sri Nisargaddhata Maharaj, dit à ce propos que le chercheur scientifique est pareil à l'enfant qui court après son ombre sans jamais parvenir à la saisir, et ne découvre la réalité que lorsque sa mère l'éclaire en lui montrant qu'il lui suffit de toucher sa tête pour que sa recherche aboutisse.
L'impartialité seule, caractéristique de celui qui n'ayant ni préférence ni rejet voit en dehors de tout jugement que tout s'équivaut et se compense, qu'il n'existe ni profit ni perte et réalise l'égalité de toutes choses et de toutes les formes de vie, est le propre de l'Éveillé. Tout pour lui est également digne de son amour et de sa compassion. Voilà ce vers quoi doit tendre tout chercheur spirituel, quelle que soit sa tradition ou sa laïcité.
Personne n'a le pouvoir de nous définir, de nous juger, de nous terroriser si nous ne le lui accordons pas. Je pense comme toi que c'est par un processus d'élévation de la conscience de soi que l'on peut dépasser non seulement le regard des autres mais également le regard erroné que l'on porte sur soi-même et sur le monde.
Quand tu dis "j'ai essayé de répondre" c'est parfait. Pourquoi ensuite ajouter "ça vaut ce que ça vaut" ? Être bien ou mal noté par autrui n'a aucune importance. Ce qui compte c'est de faire de son mieux et d'accepter que notre réflexion peut évoluer et notre compréhension s'élargir. Ceux qui se veulent trop fidèles à leurs conceptions risquent de se fossiliser. Notre vérité d'aujourd'hui peut ne pas être celle de demain, et c'est heureux! Car c'est en cela aussi que réside notre liberté.
Le sarcasme auquel tu as fais référence précédemment, est-ce un stratagème? Une façon de déguiser sa pensée? ou autre chose encore? Quoiqu'il en soit, la réalisation que tu as eu soudain de la façon dont tu en fais usage m'a parue lumineuse.
Éclaire-moi.
PENSÉES DU JOUR PROFONDES OU FRIVOLES SUR LA RECHERCHE DU BONHEUR INSPIRÉES PAR L'ENSEIGNEMENT DU BOUDDHA LES MAÎTRES DE TOUTE TRADITION LES CHAMANS LES CHERCHEURS SCIENTIFIQUES LES FOUS LES AUTISTES LES POÈTES LES GENS DE LA RUE ET DE LA TOILE.
mardi 15 septembre 2009
mercredi 2 septembre 2009
mardi 1 septembre 2009
LES HAUTS ET LES BAS de Luna Tic
Voici, amis de RDV l'email que j'ai reçu de Tiger Eye et la réponse qu'il m'a inspiré. Je me suis plongée une fois de plus dans une réflexion sur le thème du bonheur et de l'insatisfaction qui a présidé à l'ouverture de ce blog, mais le sujet est loin d'être épuisé. Mes doigts volent sur le clavier.
La quête du bonheur... Miroir aux alouettes? Ou la simplicité même? L'inépuisable tonneau des Danaïdes? Ou celui de Diogène? Allons, jetons un œil dans le miroir du Grand Vide.
chere lise
jai eut une grosse periode de doute et je n'ai rien envie d'organiser alors on a annuler ce pourtant beau projet de ballades en espagne
avec ce peu de temps et la periode d'inscription de septembre je vais me poser dans le coin mais pas loin...
bon des fois je me sens tellement joyeuse c incroyable parceque des fois je suis down! tellement lunatique!!
biz
Salut Tiger Eye,
Les hauts et les bas sont la preuve que tu es VIVANTE, les morts ne connaissent ni hauts ni bas.
Ton esprit va et vient comme la navette du tisserand, c'est ainsi que se tisse la toile du monde de tes pensées, l'univers dans lequel tu vis. Il est peint aux couleurs de tes émotions et clic! te voici rose de plaisir, et clac! rouge de colère, et glup! verte de jalousie, et beurk! grise comme un ciel de pluie et ainsi de suite.
Tu montes aux nues quand tu brasses des pensées stimulantes, ton moral tombe dans le trente sixième dessous quand tu tricotes tes doutes avec des idées noires. Mais qui les fabrique? Toi, bien sûr! À quoi te servent-elles? À te transformer en yoyo! En haut, en bas, en haut et... rebelote!
Jusqu'à quand vas-tu t'en laisser conter par ce mental bavard? Cet ego fauteur de trouble, cet "Oncle Picsou" avare, grognon, roublard et trouble-fête.
Quand tu en auras bien marre — mais vraiment raz le bol! — tu lui riras au nez et tu trouveras la voie du Milieu, le chemin intérieur tout au long duquel on frôle les précipices du désir et de la crainte, du doute et de l'orgueil, comme un joyeux funambule, en gardant l'équilibre.
Le remède à tous les problèmes qu'engendre l'ego c'est de s'oublier et d'avoir le souci des autres.
La compassion, la générosité sont les antidotes à la souffrance et cela s'explique, si l'on veut bien y réfléchir, par l'enchaînement de causes et d'effets que voici:
Lorsqu'on se soucie trop de soi on souffre d'insatisfaction chronique: on n'a pas ce que l'on souhaite, on subit ce que l'on ne désire pas, on ne se trouve pas "à la hauteur", on se sent limité, perdu, incomplet. On se dit qu'il doit bien exister quelqu'un au monde qui pourrait nous compléter ou quelque chose qui saurait combler notre manque.
Mais qui? Mais Quoi? L'autre est inachevé, incomplet comme nous, et on finit par se lasser des plus beaux jouets. Alors? On n'a le goût à rien, on tourne en rond dans ce cercle vicieux de l'insatisfaction sans trouver la sortie.
Par ce bout il n'y en a pas.
Il s'agit de faire une pause, du silence et de rompre le cercle. C'est possible car il n'est pas plus réel que celui formé par un brandon que l'on fait tourner assez vite. En fait, il est constitué de nos stratégies, de nos préjugés, de nos vieilles habitudes de penser, ces casseroles que l'on traine derrière soi avec lesquelles il va bien falloir rompre pour qu'elles nous laissent vivre en paix et heureux.
Lorsqu'on se soucie de autres on ne songe qu'à trouver des solutions pour leur venir en aide, il en résulte qu'on oublie de se tourmenter pour soi-même et cela entraîne un soulagement immédiat. On peut enfin souffler, et le souffle, comme chacun sait, est le véhicule de l'inspiration; celle-ci rend créatif et lorsque la créativité s'éveille, elle trouve le champ dans lequel s'exercer — nous sommes tous doués pour certaines choses. L'exercice de la créativité infuse bientôt une dose incroyable d'énergie, celle-ci se traduit par un dynamisme physique et psychique, on se sent régénéré, en pleine possession de ses moyens, une force paisible emplit d'amour tout notre être, intégrant notre coeur, notre intelligence et notre esprit. Quelle joie!
Tout se passe alors comme si l'on se nourrissait d'une "potion magique".
Vrai de vrai! Non je ne blague pas. Mets-le à l'épreuve, tu verras par toi-même.
Au début il faut un peu se forcer à cause de la vieille habitude bien incrustée de se chérir par dessus tout et d'estimer que rien ni personne n'est plus important que nous, mais lorsqu'on persévère ça devient naturel de donner plus de place aux autres dans son cœur; on apprend même à se passer de la reconnaissance de ceux qu'on aide. Il vaut mieux ne pas en attendre de gratitude, rares sont ceux qui en font preuve, certains plus orgueilleux peuvent même se détourner de ceux qui les ont aidé.
Mais qu'importe? L'acte altruiste porte en soi sa récompense: la joie qu'il procure d'avoir accompli l'acte juste. Ce n'est pas "moi" qui donne, la Vie offre à la Vie, on est quitte, personne ne doit rien à personne. Quelle légèreté!
Je ne dis pas que c'est facile, l'égo rechigne à donner sans rien attendre, mais porter le fardeau de l'insatisfaction chronique n'est pas non plus une partie de plaisir! Voilà, c'est une issue de secours par laquelle on peut alléger sa souffrance, celle des autres et aborder sur un nouveau rivage où il fait bon vivre.
Ca vaut la peine d'essayer, Tiger Eye, sachant que tout ce que tu fais pour autrui c'est pour toi que tu le fais.
À prime abord ça peut sembler paradoxal mais c'est un fait, la Vie est Une, tout est Vie, tu es la Vie et chaque être l'est pareillement.
Tel est le secret qui se transmet de bouche à oreille depuis l'aube des temps et dont chacun peut faire son beurre sa crème et sa potion magique! Et toi, Tiger Eye, avec un nom pareil, je suis sûre que tu sortiras victorieuse — rieuse! — des hauts, des bas et de tout le tralala...
Baisers à toi, à vous tous et à sous peu.
Lise
La quête du bonheur... Miroir aux alouettes? Ou la simplicité même? L'inépuisable tonneau des Danaïdes? Ou celui de Diogène? Allons, jetons un œil dans le miroir du Grand Vide.
chere lise
jai eut une grosse periode de doute et je n'ai rien envie d'organiser alors on a annuler ce pourtant beau projet de ballades en espagne
avec ce peu de temps et la periode d'inscription de septembre je vais me poser dans le coin mais pas loin...
bon des fois je me sens tellement joyeuse c incroyable parceque des fois je suis down! tellement lunatique!!
biz
Salut Tiger Eye,
Les hauts et les bas sont la preuve que tu es VIVANTE, les morts ne connaissent ni hauts ni bas.
Ton esprit va et vient comme la navette du tisserand, c'est ainsi que se tisse la toile du monde de tes pensées, l'univers dans lequel tu vis. Il est peint aux couleurs de tes émotions et clic! te voici rose de plaisir, et clac! rouge de colère, et glup! verte de jalousie, et beurk! grise comme un ciel de pluie et ainsi de suite.
Tu montes aux nues quand tu brasses des pensées stimulantes, ton moral tombe dans le trente sixième dessous quand tu tricotes tes doutes avec des idées noires. Mais qui les fabrique? Toi, bien sûr! À quoi te servent-elles? À te transformer en yoyo! En haut, en bas, en haut et... rebelote!
Jusqu'à quand vas-tu t'en laisser conter par ce mental bavard? Cet ego fauteur de trouble, cet "Oncle Picsou" avare, grognon, roublard et trouble-fête.
Quand tu en auras bien marre — mais vraiment raz le bol! — tu lui riras au nez et tu trouveras la voie du Milieu, le chemin intérieur tout au long duquel on frôle les précipices du désir et de la crainte, du doute et de l'orgueil, comme un joyeux funambule, en gardant l'équilibre.
Le remède à tous les problèmes qu'engendre l'ego c'est de s'oublier et d'avoir le souci des autres.
La compassion, la générosité sont les antidotes à la souffrance et cela s'explique, si l'on veut bien y réfléchir, par l'enchaînement de causes et d'effets que voici:
Lorsqu'on se soucie trop de soi on souffre d'insatisfaction chronique: on n'a pas ce que l'on souhaite, on subit ce que l'on ne désire pas, on ne se trouve pas "à la hauteur", on se sent limité, perdu, incomplet. On se dit qu'il doit bien exister quelqu'un au monde qui pourrait nous compléter ou quelque chose qui saurait combler notre manque.
Mais qui? Mais Quoi? L'autre est inachevé, incomplet comme nous, et on finit par se lasser des plus beaux jouets. Alors? On n'a le goût à rien, on tourne en rond dans ce cercle vicieux de l'insatisfaction sans trouver la sortie.
Par ce bout il n'y en a pas.
Il s'agit de faire une pause, du silence et de rompre le cercle. C'est possible car il n'est pas plus réel que celui formé par un brandon que l'on fait tourner assez vite. En fait, il est constitué de nos stratégies, de nos préjugés, de nos vieilles habitudes de penser, ces casseroles que l'on traine derrière soi avec lesquelles il va bien falloir rompre pour qu'elles nous laissent vivre en paix et heureux.
Lorsqu'on se soucie de autres on ne songe qu'à trouver des solutions pour leur venir en aide, il en résulte qu'on oublie de se tourmenter pour soi-même et cela entraîne un soulagement immédiat. On peut enfin souffler, et le souffle, comme chacun sait, est le véhicule de l'inspiration; celle-ci rend créatif et lorsque la créativité s'éveille, elle trouve le champ dans lequel s'exercer — nous sommes tous doués pour certaines choses. L'exercice de la créativité infuse bientôt une dose incroyable d'énergie, celle-ci se traduit par un dynamisme physique et psychique, on se sent régénéré, en pleine possession de ses moyens, une force paisible emplit d'amour tout notre être, intégrant notre coeur, notre intelligence et notre esprit. Quelle joie!
Tout se passe alors comme si l'on se nourrissait d'une "potion magique".
Vrai de vrai! Non je ne blague pas. Mets-le à l'épreuve, tu verras par toi-même.
Au début il faut un peu se forcer à cause de la vieille habitude bien incrustée de se chérir par dessus tout et d'estimer que rien ni personne n'est plus important que nous, mais lorsqu'on persévère ça devient naturel de donner plus de place aux autres dans son cœur; on apprend même à se passer de la reconnaissance de ceux qu'on aide. Il vaut mieux ne pas en attendre de gratitude, rares sont ceux qui en font preuve, certains plus orgueilleux peuvent même se détourner de ceux qui les ont aidé.
Mais qu'importe? L'acte altruiste porte en soi sa récompense: la joie qu'il procure d'avoir accompli l'acte juste. Ce n'est pas "moi" qui donne, la Vie offre à la Vie, on est quitte, personne ne doit rien à personne. Quelle légèreté!
Je ne dis pas que c'est facile, l'égo rechigne à donner sans rien attendre, mais porter le fardeau de l'insatisfaction chronique n'est pas non plus une partie de plaisir! Voilà, c'est une issue de secours par laquelle on peut alléger sa souffrance, celle des autres et aborder sur un nouveau rivage où il fait bon vivre.
Ca vaut la peine d'essayer, Tiger Eye, sachant que tout ce que tu fais pour autrui c'est pour toi que tu le fais.
À prime abord ça peut sembler paradoxal mais c'est un fait, la Vie est Une, tout est Vie, tu es la Vie et chaque être l'est pareillement.
Tel est le secret qui se transmet de bouche à oreille depuis l'aube des temps et dont chacun peut faire son beurre sa crème et sa potion magique! Et toi, Tiger Eye, avec un nom pareil, je suis sûre que tu sortiras victorieuse — rieuse! — des hauts, des bas et de tout le tralala...
Baisers à toi, à vous tous et à sous peu.
Lise
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